Atelier de photographie

LES EMULSIONS PHOTOSENSIBLES

Stage théorique et pratique :

Le Gélatino-Bromure d’Argent sur verre

Durant deux jours, lors de ce stage, vous serez initié aux différentes opérations de couchage d’une émulsion photosensible – aussi appelée gélatino-bromure d’argent – afin de réaliser des négatifs ou des positifs sur plaques de verre (transparents, translucides, de couleur & orotones).

Des sessions théoriques mais aussi pratiques vous permettront de pratiquer le tirage argentique sur verre et sur supports poreux (papier, carton, béton, céramique, etc.). A l’issue du stage, chaque stagiaire repart avec un support de formation (format PDF) décrivant l’ensemble des étapes à mettre en oeuvre.

DURÉE : 2 JOURS soit 14 HEURES
NIVEAU: Débutant / Intermédiaire
PARTICIPANTS : 4
LIEU DU STAGE : Studio Dazzle / Paris 20ème

Masques de protection jetables, gel hydroalcoolique, Matériel de labo, chimies et supports (papiers, carton, bois, etc.) mis à disposition.

Prochaine date : 

Les 12 et 13 Juin  2021 de 10h00 à 18h00

Vous souhaitez participer à ce stage à une autre date ?

TARIF : 300 euros TTC

TARIF RÉDUIT : 240 euros TTC
Etudiants, chômeur, bénéficiaires des minima sociaux – sur présentation d’un justificatif

Programme de votre stage

INTRODUCTION :
En 1871, le photographe anglais Richard Leach Maddox met au point une émulsion photosensible à base de gélatine qui va faire date dans l’histoire de la photographie. A cette époque en effet, la plupart des photographes utilisent le collodion humide comme procédé de prise de vue car celui-ci permet la photographie sur verre et donc, la réalisation de négatifs précis avec des temps de pose courts. Mais le collodion humide, s’il est performant, n’est pas aisé d’utilisation : il implique en effet de réaliser l’ensemble des opérations (sensibilisation, exposition / prise de vue, développement et fixation) dans un laps de temps très court, avant que la plaque n’ait eu le temps de sécher. Aussi, quand Maddox réussit le tour de force de réunir au sein d’une même émulsion, l’ensemble des composants permettant de faire adhérer sur verre une gélatine photosensible, il ouvre la voie à la pratique des plaques sèches et donc, plus généralement, à la photographie industrielle.

Quelques années plus tard, c’est un autre anglais, Charles Harper Bennet, qui, par différentes opérations, réussi à augmenter la sensibilité et la stabilité de l’émulsion. Il est alors le premier à créer des plaques sèches au gélatino-bromure d’argent destinées à la vente, avant que des marques comme Lumière, Jougla, Guilleminot ou encore Agfa ne s’emparent du marché. Dès les années 1880 – 1890, les avantages de ces plaques sèches sont rapidement reconnus et leur facilité d’utilisation séduit tous les photographes ou presque – qu’ils soient amateurs ou professionnels. Les amateurs de photographies peuvent en effet acheter et charger leurs châssis de plaques sèches industrielles, le tout sans avoir à préparer leurs propres émulsions dans leur chambre noire ni avoir à déplacer un laboratoire ambulant.

En France, les plaques sont alors commercialisées dans des formats normalisés, à savoir pour les plus courants d’entre eux : le 4,5 x 6 cm, le 6,5 x 9 cm, le 9 x 12 cm, le 13 x 18 cm et le 18 x 24 cm.

Afin que vous puissiez être pleinement autonomes à l’issue du stage, celui-ci s’appuie sur l’utilisation d’émulsions photosensibles du marché et faciles à se procurer comme la Black Magic de Rollei ou encore le Work de Tetenal. L’ensemble des opérations allant du couchage de l’émulsion photosensible (via deux méthodes différentes) au tirage seront mises en oeuvre durant les deux jours et des focus seront fait sur les points les plus importants comme comment bien préparer son support, comment éviter les décollements, comment bien gérer le contraste, etc.

 

Le déroulé du stage est le suivant :

JOUR 1 :

10h0010h30 / Accueil
Accueil des intervenants & mises en garde sur la toxicité des chimies

10h3011h00 / Présentation du stage
Présentation du déroulement et de quelques pièces déjà réalisées

11h0012h00 / Historique et théorie
Explication du procédé en détails et de ses composants

12h0013h00 / Le verre
Choix du type de verre, nettoyage, dégraissage et préparation du verre

13h0014h00 / Pause déjeuner

14h0015h00 / Les chimies et le matériel
Explication du rôle des chimies et mise en place du matériel utilisé pour le couchage

15h0017h00 / Session pratique
Couchage de l’émulsion sur verre (selon deux méthodes)

17h0018h00 / Session pratique
Couchage de l’émulsion sur supports poreux (papier, carton, bois, etc.)

 

JOUR 2 :

10h0010h30 / Questions diverses
Revue des points évoqués la veille et réponses aux questions

10h3011h30 / Les images
Sélection des photos (négatifs argentique ou photographies numériques)

11h3013h00 / Les contretypes
Réalisation de contretypes pour tirage contact à partir de photographies numériques

13h0014h00 / Pause déjeuner

14h0016h30 / Session pratique
Le tirage de vos photographies sur verre et sur support poreux

16h3017h30 / Finitions
Opérations de séchage, montage, cirage, glaçage, etc.

17h3018h00 / Derniers moments
Questions diverses et rangement

 

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES :

Matériel nécessaire à fournir par le stagiaire :
– deux photos au format TIFF ou JPEG en haute définition (300 dpi) ou deux négatifs argentiques (24×36, 120 ou 4×5 inch)
– Ordinateur portable avec logiciel de traitement et retouche d’image (si possible)

Matériel fournit lors du stage :
– Masques de protection jetables
– Gel hydroalcoolique
– Tablier et gants
– Supports pour contretypes numériques
– PC portable, imprimantes (Epson 3880) et encre
– Verre pour tirages
– Papiers pour tirages
– Chimies photographiques
– Pochette de protection pour vos tirages
– Support écrit / vademecum reprenant l’ensemble des formules communiquées lors du workshop

 

Crédits photo : Vera Eikona